Viens, je te raconte la fin du monde

Enfin presque. Je vais surtout t'expliquer comment, pour les besoins de mon prochain roman, j'ai simulé la fin du monde... Et tout ce qui viendra après. Et je te dis qu'une chose : on n'a pas le 🍑 sorti des ronces !

QUOI D'NEUF L'AUTEURE ? 🥕IA 🤖

11/21/20235 min read

La dernière fois, je t'expliquais comment en tant qu'auteure, j'utilise l'IA pour écrire. Bien qu'un peu choqué·e par cette révélation, tu t'es retenu·e de me lapider à coup de figues molles et je t'en suis grandement reconnaissante.

Aujourd'hui, on rentre dans le vif du sujet et je vais t'expliquer comment je fais ça sans trahir mon âme d'écrivain avec mon nouveau roman de fantasy post-apocalyptique.

« Fantasy post quoi ? » Post-apocalyptique, c’est-à-dire un roman qui explore un monde imaginaire qui se serait reconstruit après une bonne grosse catastrophe (genre un machin nucléaire) (au hasard). On est parti ? Allez !

Survie et technologie : dans la Fantasy, ça donne quoi du coup ?

Voilà la question que je me suis posée : imagine, tout pète. Ça donne quoi pour nous ? Qui qui reste ? Qui qui meurt ? Et dans ceux qui restent, qui a du savoir utile ? Et ce savoir utile est-il encore exploitable ? Et exploité ? AKA : est-ce qu’on a toujours la matière première pour lui donner vie ? Est-ce qu’on accepte d’utiliser cette technologie ? Je t’ai perdu ?

Bon, je te donne un exemple : les panneaux solaires. Où tu trouves les matériaux pour en fabriquer une fois que tout a fait « Boum » ? Bon mettons, tu as ce qu’il faut, mettons que la matière première ne soit pas un souci.

Et prenons un autre exemple : le nucléaire. Genre, vraiment ? Y’a pas un gars/une fille qui a ‘ment donné va dire, euh, les mecs… On est sûrs de nous sur ce coup-là ? Non, j’dis ça rapport au fait qu’on a fait péter la planète avec cette saloperie la dernière fois…

Voilà, tu vois un peu mieux le genre de considération ? En gros, l’idée c’est d’arriver à se mettre à la fois dans la tête des gens qui ont survécu et dans leur réserve d’équipement et de se dire bon et maintenant, je les fais bâtir quoi avec ça ?

Créativité et IA : l’art délicat de la simulation

Ma première idée a donc été de faire une projection de tout ce qui se passe en ce moment. J’ai pris ma petite IA et je lui ai donné la commande suivante : tu es un expert en prévention des risques, spécialisé en armes nucléaires, conflits géopolitiques et changement climatique. Lance un scénario catastrophe façon loi de Murphy et dis-moi quelles terres sont encore habitables dans 100 ans.

Cela m’a donné la région sur laquelle je créerai mon histoire : la Mongolie. Bon, j’avoue, j’ai triché un peu, parce que j’avais déjà envie que mon histoire se passe là-bas, alors j’ai plutôt demandé un truc du genre : OK, j’ai vu tes résultats sur l’Amérique Latine, toussa toussa, mais mettons je vise la Mongolie, ça passe ou bien ? Il m’a dit go. J’ai dit Emillo.

Ensuite, j’ai continué mes expériences comme ça, lui faisant lancer plusieurs simulations en vérifiant si mes envies créatives étaient réalistes, cohérentes, etc. Et c’est vraiment passionnant de travailler comme ça ! Par exemple, j’avais envie d’une civilisation quasi médiévale dans l’idée. Genre, zéro technologie moderne, tu vois ? Mais comme j'écris de la fantasy, j'avais aussi envie d'un soupçon de magie. Mais attention, il y a magie et magie. Après tout, comme l'écrivait Arthur C. Clarke :

« Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. »
Non, non, je ne t'en dirai pas plus. Je te pose juste ça là et te laisse débrouiller avec...

Scénarios Catastrophes et IA : Méchant Grok !

Étant une inconditionnelle des Chroniques martiennes de Ray Bradbury, je tenais vraiment à ce qu’une partie de nos chers compatriotes se fassent la malle sur Mars. Genre les petits copains milliardaires d’Elon Musk et autres gourous de la Tech auraient trouvé un moyen de rendre la vie sur la planète rouge possible. Et que quand tout commence à devenir un peu chaud sur terre (sans mauvais jeu de mots), les mecs se disent comme ça, bon bah, les copains, il serait pas un peu temps de mettre les bouts ? Puis ils monteraient toutes et tous dans leurs jolies petites fusées pas vraiment éco-friendly et tchao pantin, nous on se casse. Et ça, ça foutrait un dawa monstre niveau CO2 et écologie. De là découlerait un affolement d’une situation climatique déjà pas folle, qui à son tour accélèrerait la course aux ressources, puis les conflits de territoires, puis KA-BOUM. Conflit nucléaire mondial. (Toute ressemblance avec la réalité, hein…)

Sociologie de l’apocalypse pour les nuls

Maintenant que nous avons tous ces éléments, penchons-nous un peu sur le genre de culture que tout ça nous laisserait. Au hasard, je dirais une haine de l’élite, du capital et de la technologie.

Et de là, projetons-nous comme ça dans 1000 ans. Comment tous ces éléments-là se transmettraient de génération en génération ? Quelle mémoire, quels savoirs seraient conservés ? Et lesquels seraient oubliés ? Comment se mélangeraient les différentes populations et cultures de survivants ? Quelles langues parleraient-ils ? Inventeraient-ils ? Quelles religions s’éteindraient ? Quels autres cultes naîtraient ? Eh bien, là encore, j’ai lancé des simulations et choisi celles qui me plaisaient le plus, celles qui s’accordaient le plus avec le monde que j’imagine au fur et à mesure de nos échanges…

Et alors il ressemble à quoi, ce monde du futur ?

Eh bien écoute, à quelque chose qui me plaît bien. Qui me plaît même beaucoup. Mais je ne sais pas si je peux t’en parler ici… Allez, on se dit que tu gardes tout ça pour toi ? Je peux te faire confiance ? OK, alors je te raconte.

Niveau ambiance déjà, on sera sur une civilisation qui mêle communautarisme, survie et guerres territoriales. Bien qu’à l’époque où se déroulera notre l’histoire, une trêve fragile aura été établie. Côté géographie, nos héros évolueront sur 4 lieux principaux : la Mongolie, la Chine, l’Océan Pacifique et les îles Marquise. Je te parlerai bien des mille autres choses que j’ai inventées : le Rushinabe, mélange de langues slave et asiatiques, la façon dont la faune et la flore ont évolué pour survivre à la radioactivité, celle dont les hommes se sont adaptés aux bouleversements climatiques, la cité sous-marine sous l’île de Ua Pou, etc.

Mais on verra ça une prochaine fois… En attendant voici déjà un petit aperçu en images d’Alarid Baed, le monde d’après :

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